Cette approche a donné lieu au projet
d'installation « In VIVO » (au sein du vivant). Elle est l'expression d'une
volonté d'abolir la frontière entre homme, nature, culture, en passant par la perturbation
perceptive et sensorielle. La perte de repères dimensionnels, des limites entre
corps humain, corps animal, corps végétal, brouille les pistes de son origine,
génère une créature inassignable qui nous amène dans le monde de la fiction. Un
espace à mi-chemin entre naturel et surnaturel. Entre le monde du visible et de
l'invisible, entre l'enveloppe externe et l'espace organique qu'elle abrite, IN
VIVO se veut une expérience sensible et physique du vivant dans un rapport
dimensionnel inversé et perturbateur. S'introduire en son « sein » est un acte
corporel engagé. Oser visiter, parcourir ses entrailles et y découvrir des
créatures en gestation dans un univers intra utérin est de l'ordre de la science
fiction. IN VIVO est une symbiose entre la femme, son corps, et la «terre
mère», «terre nourricière». Toutes deux génèrent et perpétuent la vie. Par la
symbiose, elles réunissent l'ensemble des êtres auxquels elles donnent
naissance.
Ce beau
projet a subi les effets de la pandémie, raccourcissant la période de travail
collectif mais le report du festival en octobre a permis aux élèves et à l’artiste
de se retrouver pour finaliser l’œuvre.
RÉSIDENCE MONTAT
Pour la 8ème année consécutive, le lycée des territoires Cahors - Le Montat s’associe à Cahors Juin Jardins dans le cadre de l’appel à projet artistique et culturel DRAC-DRAAF. Les élèves ont pu découvrir une approche contemporaine de la symbiose et du vivant avec l’installation participative IN VIVO (AU SEIN DU VIVANT) accompagnée par l’artiste Stéphanie Bologna