jeudi 25 avril 2019

::: PINNACULUM AU CLOÎTRE DE LA CATHÉDRALE SAINT-ETIENNE:::

Créée en juin 2018 à l’invitation du musée des Augustins de Toulouse, l’installation Pinnaculum de l'artiste Anaïs Lelièvre renaît à Cahors dans le cadre des 900 ans de la cathédrale Saint-Etienne et du festival Cahors Juin Jardins. Elle participe également d'un projet interrégional (Occitanie - PACA), intitulé Chantiers qui démarre jeudi 25 avril au Centre d'art Fernand Léger de Port-de-Bouc (PACA), dans lequel marches, démarches et éclatements se retrouvent dans plusieurs lieux d'art, de patrimoine et d'architecture.


Stratum (Sion) 1, 2018, installation immersive d'impressions numériques sur papier (avec agrandissements, rétrécissements) du dessin Schiste argileux (Sion), planches et mobilier récupérés sur site. Résidence La Ferme-Asile, Sion, Suisse. Photo Robert Hofer.

"De Port-de-Bouc à Loupian en passant par Cahors, Anaïs Lelièvre décline, par jeu d’éclatements et de rassemblements propres à son nomadisme, les différentes étapes de son chantier.(...). Architectural, historique, spatial ou psychique, il fait se rencontrer des réalités diverses d’une archéologie à la fois antique et contemporaine au cœur d’un parcours interrégional."(Laure Lamarre-Flores, Directrice du Centre d’arts Fernand Léger de Port-de-Bouc- Revue Semaine Anaïs Lelièvre, Chantiers (prémices)) 
L'installation Pinnaculum, réinterprétée à Cahors à partir du 31 mai prochain dans le cloître de la cathédrale Saint-Etienne et dans le cadre du festival Cahors Juin Jardins, est la seconde étape de cette démarche interrégionale, après l'exposition Coquilles au Centre d'Art Fernand Léger de Port-de-Bouc (25 avril - 15 mai) et avant Stratum au Musée de Site Gallo-Romain [Villa Loupian] et sur la F.L.A.C. [Façade Locale d’Art Contemporain] de l’Espace o25rjj (28 juin - 22 septembre). 

Patron de pinacle, pour l'installation Pinnaculum, 2018. 


"Le projet Pinnaculum s’enracine dans l’histoire complexe de l’architecture du couvent puis du Musée des Augustins (Toulouse), avec ses multiples mutations (changement de fonction, transformations du bâti par démolitions, rénovations, restauration…). Évoquant les pinacles du monument (pointes les plus hautes d’une architecture gothique), des volumes enfoncés dans la terre, semblent pousser du jardin d’inspiration médiévale, parmi les végétaux en germination" (Anaïs Lelièvre). 
Partant d'un seul dessin de racines de faux cyprès coupés, Anaïs Lelièvre poursuit son process de répétition d'un motif unique imprimé sur des plaques de PVC puis mis en volume de forme de pinacles.  
Nourrie des écrits de Chateaubriand, pour qui l'architecture gothique trouve son origine dans la structure des forêts, la réinterprétation de Pinnaculum au cloître de la cathédrale Saint-Etienne tisse un lien symbolique entre les sites de Cahors et Toulouse à travers l’histoire du style gothique et l’art du jardin… 
 Pinnaculum (détail), 2018, installation de 90 volumes en PVC forex imprimé (avec agrandissements, rétrécissements) du dessin Racines de faux cyprès coupées, dimensions variées (hauteur maximale 1,90 m). Musée des Augustins, Toulouse. Cahors Juin Jardins. Résidence Atelier TA, Toulouse.

Chantiers en quelques dates:

Coquilles — 27 avril / 15 juin 2019

Restitution de résidence au Centre d’Art Fernand Léger et dans la ville.
Printemps de l’Art contemporain [PAC] - Marseille expos.
« Des marches, démarches » du FRAC PACA.

Pinnaculum — 31 mai / 30 juin 2019
Installation dans le Cloître de la Cathédrale Saint-Étienne de Cahors.
Festival Cahors Juin Jardins.

900e anniversaire de la cathédrale Saint-Étienne.

Stratum — 28 juin / 22 septembre 2019
Exposition au Musée de Site Gallo-Romain [Villa Loupian] et sur la
F.L.A.C. [Façade Locale d’Art Contemporain] de l’Espace o25rjj.


mardi 16 avril 2019

:::MANGER LA TERRE ET DEVENIR PLANTE:::

Cahors Juin Jardins invite pour cette nouvelle édition du festival, l'artiste Karine Bonneval à nous faire littéralement manger la terre en un rituel contemplatif et gustatif qui interroge symboliquement notre relation à la terre.




Le travail de Karine Bonneval s’appuie sur les ressources de la nature et de la science pour enrichir une recherche portant sur une nouvelle façon de donner à voir et à percevoir le monde vivant qui nous entoure. Pour Cahors Juin Jardins, Karine Bonneval propose de composer un paysage sonore pour un rituel de dégustation, Manger la terre (et devenir plantes?), fruit d’un travail entamé depuis plusieurs années autour des échanges invisibles entre végétal et humain. 

Le projet fait notamment suite à une collaboration menée par l’artiste avec la bioacousticienne Fanny Rybak, autour des sons de la terre ayant donné lieu à une installation de céramiques sonores Listen to the soil (écouter la terre), créée entre Berlin et la Région Centre en 2017.
 A Cahors, le projet de Karine Bonneval devient participatif dans sa préparation, invitant l'ethnobotaniste Claudine Boyer à nous faire découvrir les plantes sauvages comestibles que l'on trouve sur le territoire lotois, proposant au chef pâtissier Jérôme Moulinou (Les Gourmandises de Lilu à Cahors) d'imaginer les arômes de la terre issus des produits du Lot et collaborant avec  la céramiste Ingrid Paul (MJC de Cahors) en vu de créer collectivement les petits bols qui seront offerts aux visiteurs du festival pendant un rituel quasi cérémoniel en hommage à notre terre nourricière. 

Manger la terre, rituel contemplatif et gustatif le 31 mai et 1er juin pendant le festival Cahors Juin Jardins... 

vendredi 5 avril 2019

:::NEW DEAL, A L'HEURE DU GREENWASHING:::

Prenez un projet immobilier fondamentalement critiquable, verdissez-le à tous les étages et observez l’adhésion qu’il opère… Invités par le festival Cahors Juin Jardins, les artistes Adrien Fricheteau et Cédric Simon investissent cette année le jardin et la Galerie WAM Créateurs à Cahors pour nous faire découvrir les arcanes du green washing...

   

Adrien Fricheteau et Cédric Simon collaborent depuis 2017 au sein de l’association « La Poudre », poursuivant une complicité dont les racines remontent au collège, moment de l'élaboration de leurs premières saga-fictions politiques ! A travers New Deal, projet mené dans le jardin et la galerie WAM Créateurs à Cahors, le duo d’artistes cherche à révéler quelques arcanes de ce système de réal-fiction, questionnant les pratiques dites du green marketing ou green washing, ou comment verdir l'image d'une entreprise ou d'un produit, afin de le rendre écologiquement correct. Prenez un projet immobilier fondamentalement critiquable, verdissez-le à tous les étages et observez l’adhésion qu’il opère… S'appuyant sur le projet de leur complice et expert Alain Frestuc, promoteur immobilier, les deux artistes tentent de décortiquer le mystère de l'écologie de marché. La fiction du New deal, proposée par Adrien Fricheteau et Cédric Simon, pousse l'absurdité du procédé jusqu'à son point de dysfonctionnement ; moment ou l'illusion est rendue lisible. (Plus d’infos)

mardi 2 avril 2019

:::INVASION RHIZOMATIQUE AU COLLÈGE GAMBETTA:::

Ce n'est pas la première fois qu'un artiste intervient dans la belle cour Joachim Murat du collège Gambetta à Cahors, mais c'est bien la première fois qu'une artiste s'installe pendant un mois de résidence au collège en vue de créer une oeuvre collaborative.



Gaëlle Villedary est invitée pour la prochaine édition du festival à réaliser une oeuvre monumentale, invasion rhizomatique, inspirée de la thématique Cahors Juin Jardins 2019: Naturalités, le retour à l'artifice. Composée, entre autres, de matériaux naturels, dont une récolte de branches d'essences multiples issue de l'élagage des espaces verts de la Ville de Cahors et des contributions diverses de volontaires, l'installation invite les élèves du collège, leurs enseignants et les agents qui le souhaitent, à participer à son élaboration de pendant tout le mois de mai.