"Que voit-on dans le ciel noir des villes? Rarement, même par temps clair, les étoiles. Plusieurs raisons à cela. La première, physique, est que la lumière artificielle éteint celle qui vient du ciel. La seconde, tient au fait que la ville rabat la vue sur son schéma horizontal, qu'on y lève peu la tête au dessus de ce qui est nécessaire, abreuvé d'informations prévisionnelles et captivé par les événements qui se déroulent à hauteur de regard. La troisième est qu'il y a peu d'endroits dans une ville où l'on peut voir un bout du ciel, à cause de l'étroitesse des angles de vue que ménagent les immeubles et les tours. A la campagne au contraire, le ciel est partout visible, le regarder est à la fois un réflexe et une nécessité pour évaluer le temps qu'il fait ou anticiper celui qu'il va faire, inconsciemment prévoir l'avenir"(in Le Journal des Arques 2016). Avec poésie et humour, Séverine Hubard répondait à l'invitation des directeurs artistiques Caroline Bissière et Jean-Paul Blanchet, de l'Abbaye Saint-André, centre d'art contemporain de Meymac, autour de la thématique de l'espace public comme lieu de commémoration, de jeux, de socialisation ou d'échange.
A Cahors, la Komet de Séverine Hubard sera exposée au parc Tassart, à partir du 2 juin prochain.